août 15, 2008

L'histoire de la bossa nova en bande dessinée

2008 c'est le cinquantième anniversaire de la Bossa Nova.

Marcus Wagner prépare avec la maison d'édition Nocturne, une collection de trois albums avec deux CDs chacun, qui raconte l' histoire de la Bossa Nova à travers ses personnages et sa musique.

Le premier album "Soirée à Copacabana" - volume 1 qui est sortir en novembre 2008, c'est la biographie d' une époque magique à Rio. Comme Paris dans les années 20 et New York dans les années 70, Rio était plus Rio dans les années 50. L'album "Soirée à Copacabana" va nous transporter à Rio de Janeiro en 1955 à une soirée avec Vinicius de Moraes, João Gilberto, Tom Jobim et ses amis, trois ans avant la naissance officielle de la Bossa Nova.

À travers cette histoire, le publique pourra comprendre la vie bohème et musicale de Rio et ses personnages géniaux qui ont fait naitre la Bossa Nova et ont aidé à definir la personnalité de cette ville mythique.
Tom Jobim disait:
"Rio ç'est pas pour les débutants".
Pour le public français, plonger dans "Soirée à Copacabana" c'est un bon début pour comprendre que “être carioca” ce n’est pas vraiment être né à Rio de Janeiro, mais c’est plus un état d’ esprit.

Dans les 2 cds de l'album, une sélection musicale de pièces aussi classiques que rares, avec des commentaires historiques pour chacune.




CD1

1 Dolores Duran - Por Causa de Você
2 Dolores Duran - Canção da Volta
3 Nora Ney - De cigarro em cigarro
4 Maysa - Resposta
5 Dóris Monteiro - Se é por falta de Adeus
6 Jacques Klein - Tão Só
7 Dorival Caymmi - História de Pescadores
8 Elizete Cardoso - Olhos Verdes
9 Fafá Lemos - Ninguém me Ama
10 Mary Gonçalves - O que é amar
11 Zezinho e os Copacabana - Faceira
12 Elizete Cardoso - Na Baixa do Sapateiro
13 Elizete Cardoso - Noturno em tempo de Samba
14 Elizete Cardoso - Risque
15 Os Cariocas - Leviana
16 João Gilberto - Quando Ela Sai


CD 2

1 Dick Farney - Copacabana
2 Lúcio Alves - Sabado em Copacabana
3 Dick Farney et Lúcio Alves - Tereza da Praia
4 Lúcio Alves - Valsa de uma Cidade
5 Dolores Duran - Carioca 1954
6 Dorival Caymmi - É Doce Morrer no Mar
7 Dorival Caymmi - Canoeiro
8 Fafá Lemos - Madalena
9 Roberto Paiva - Lamento no morro
10 Os Namorados et João Donato - Eu Quero Um Samba
11 Luiz Bonfá - Chora Chorão
(ERRATA: au lieu du titre imprimé par erreur dans l'album "MINHA SAUDADE",
lequel le download est disponible ICI)

12 Luiz Bonfá - Sambolero
13 Trio Plaza - Uma Noite no Plaza
14 Silvia Telles - Foi a Noite
15 Silvia Telles - Luar e Batucada
16 Quarteto Excelsior - Implorar
17 Johnny Alf - Rapaz De Bem
18 Garoto - Aquarela do Brasil
19 Trio Surdina - Duas Contas

CAHIER SUR LES MUSIQUES


Les personnages

PRÉSENTATION DES PERSONNAGES

août 14, 2008

Copacabana dans les années 50






La vie quotidienne


Jusqu’en 1925, Copacabana n’était qu’un banc de sable, fréquentée uniquement par les infirmes qui croyaient aux vertus miraculeuses des bains de mer.
À cette époque, la loi règlementait la baignade, qui n'était autorisée qu'entre 6h à 9h et de 17h à 19h.
Trente ans plus tard, Copacabana comptait près de 80.000 habitant et malgré cela, la baignade restait étrangère à leurs habitudes.


En face de l'hotel glamour Copacabana Palace, des jeunes juste en sunga desafiaient les habitudes d'antan: 

Sur le trotoir toujours le peignoir...


Dans les années 50, dans le centre de Rio, il n'etait pas rare de croiser des vendeurs de lentille de Rayon X, grace a elle, on pouvait voir l'interieur de l'ouef, si il y avait un zizi ou pas.



Les personnalités

Ary Barroso et Dorival Caymmi

Caymmy a eté compositeur et chanteur de Bahia, inspiré de sa terre natale et fondamentalement des forces de la nature, ses chansons ressemblent à des operas. Avec une narrative très imagée, ses musique forment les paroles anticipant la poésie concrète des années 50. "Eviter les pensées négatives" fait partie de sa philosophie. Ses musiques chantent la vie et la mort, comme dans les tragédies grecques, avec éloquence et douleur, mais la souffrance est exprimée naturellement, comme faisant partie du cycle de la vie. Caymmi a habité Copacabana la plus grande partie de sa vie et a vécu la bohème carioca des années 50. Sa philosophie et ses compositions ainsi que sa révérence à la mer ont beaucoup influencé la bossa-nova.

TOM JOBIM est l’un des noms qui symbolisent le mieux la musique brésilienne de la deuxième moitié du XXème siècle. Pianiste, compositeur, chanteur, arrangeur et guitariste, il s’est beaucoup inspiré de son amour pour la nature, la mer, le vol des oiseaux… Il élabora les bases musicales de la bossa-nova et influença l’ apparition de nouveaux thèmes dans la musique. Son principal partenaire fut Vinicius de Moraes.

VINICIUS DE MORAES, Poète, diplomate et bohème de renom, il est entré dans l’histoire comme l’un des créateurs de la bossa-nova. Pour ses amis, il fut le seul poète de sa génération à mener une vraie vie de poète. Il n’était jamais dans la retenue, croyait en la volubilité de l’âme et avait une confiance inconditionnelle en l’intuition. Selon Antonio Maria, un poète « n’écrit pas de la poésie – ou bien il est lui-même poésie, ou bien il n’ est pas poète ». Ainsi, il n’utilisait jamais le nom de Vinicius pour s’ adresser à lui, mais l’ appelait seulement « Poésie ». Vinicius, parodiant Humphrey Bogard, disait lui-même : « Etre poète, c’ est vivre avec trois doses au-dessus de la moyenne. » Il pratiqua cette philosophie jusqu’à la dernière dose.
Oscar Niemeyer, Vinicius de Moraes, sa epouse à l'époque Lila Boscoli et Tom Jobim dans l'avant première de la pièce teatrale Orfeu da Conceição, le debut du duo Tom et Vinicius. Le décor a eté signée par Niemeyer.

Couverture de l'album avec la bande sonore de la pièce teatrale. Musiques de Tom jobim et paroles de Vinicius de Moraes.
Antonio Maria avec Edit Piaff. Maria a eté compositeur, chroniqueur, journaliste, animateur d’émissions de radio et de télévision, bagarreur, bohème et grand séducteur. Par son style de vie, il est le symbole de toute une époque de la vie nocturne carioca. Il écrivit des chroniques quotidiennes dans les principaux journaux et revues de Rio pendant ces années glamour que furent les années 50, avec un thème de prédilection : la nuit à Copacabana, où gravitaient politiques, intellectuels, playboys et stars de cinéma internationales. En tant que compositeur, il participa à la création de la « samba-chanson », style musical mélancolique auquel la bossa-nova allait s’ opposer. Grand ami de Vinicius de Moraes, il fut pourtant l’un des plus grands « ennemis publics » de la bossa-nova.
Maneco Muller (plus connu comme Jacyntho de Thormes), journaliste du grand monde carioca des années 50
Sergio Porto (plus connu sous le nom de Stanislaw Ponte Preta), journaliste critique de jazz et chroniqueur, personnage doté d’une grande influence sur la vie culturelle carioca. Il fut un grand phaseur, avec Rubem Braga et Paulo Mendes Campos, autres chroniqueurs qui eux aussi contribuèrent à définir « l’âme carioca ».
Elizete Cardoso, elle fut l’une des plus grandes divas de la chanson brésilienne, mais avant cela, travailla comme ouvreuse, ouvrière dans une usine de savon, coiffeuse, et pendant un certain temps, taxi-girl (ie danseuse « à louer », au Dancing Avenida, dans le centre de Rio).
Ce fut au Dancing Avenida qu’ elle commença à chanter, devenant du même coup la principale attraction du lieu, avant d’être invitée à chanter à la radio. Elle fut l’une des plus grandes interprètes de samba-chanson. Malgré son style de chant assez classique, le disque qu’ elle enregistra en 1958, « Canção do amor demais » (Chanson du trop-amour) – paroles de Vinicius de Moraes, musique de Tom Jobim et participation de João Gilberto à la guitare – est considéré comme le premier album de bossa-nova.
MAYSA, Chanteuse et compositeur, elle bénéficia d’une grande popularité grâce à ses chansons à la grande intensité dramatique, ainsi que par son mode de vie qui défiait les mœurs et coutumes propres aux années 50. Son style d’interprétation très fort est celui qui dominait les radios brésiliennes pendant la période antérieure à la bossa-nova. Maysa fut radicale dans tous les domaines, avec la carrière consacrée d’une « déesse existentialiste qui chantait la tristesse » (Jorge Mautner) ; elle se rapprocha des jeunes musiciens de la mouvance « do Sorriso e da Flor » (du sourire et de la fleur), accélérant ainsi la popularisation de la bossa-nova.
DOLORES DURAN, chanteuse de la scène nocturne à Copacabana et compositeur, elle fut avec Maysa l’une des rares femmes compositeurs de l’histoire de la musique brésilienne. Elle vécut une vie très courte et mourut à 29 ans, au sommet de sa carrière. Elle chanta et interpréta les sentiments qui définissaient l’ amour dans les années 50, du point de vue féminin. Dotée d’une personnalité charismatique, elle se faisait des amis partout où elle allait. Elle avait toujours le temps d’écouter ceux qui avaient besoin de conseils sentimentaux.
Tous, gardiens de boîtes de nuit, intellectuels, policiers ou prostituées, personnages emblématiques de la nuit à Copacabana, la connaissaient comme celle qui « chantait et qui écoutait ». Antônio Maria disait que Dolores Duran était une « fausse heureuse ». Elle fut accompagnée au piano par des grands noms de la future bossa-nova, à commencer par Tom Jobim.

La nuit

L'italien Mario Pautazzo, que vien d'arriver au Brésil, était barman à la boite de nuit Plaza

Le pianiste Sacha a jouée à la boite de nuit Vogue jusqu'a 1955

La dame de la sociète Danuza Leão défile à la boite de nuit Vogue, à Copacabana
Tout la sociète carioca se joindre à la Vogue
La Diva Elizete Cardoso, la chanteuse officiélle de la Vogue, s'amuse
Chronique quotidienne sur la nuit à Copacabana ecrit par Antonio Maria
La couverture du première LP de la boite de nuit Drink de Djalma Ferreira
La bande d'amis "Os Cafajestes" demandent une table à la porte de la boite de nuit Drink

mars 28, 2008

Le group Drink: Ed Lincoln, Miltinho, Waltel Branco, Araken Peixoto et le patron de la maison, Djalma Ferreira